4 erreurs à ne pas commettre pour réussir sa succession d’entreprise
Le retrait de son entreprise intervient forcément dans la vie d’un entrepreneur. Les enjeux émotionnels apparaissent dès qu’il a pris la décision de rechercher un successeur, les doutes et hésitations sont sources d’échec et de freins. La succession d’entreprise rencontre de nombreux obstacles tout au long du processus.
Il s’agit de surligner, ici, les quatre erreurs les plus courantes pour vous ne les commettiez pas. Ces conseils s’adressent à tous et sans distinction en termes de secteur, de lieux ou d’effectif de votre entreprise.
Erreur n° 1. Vous ne vous êtes pas préparé à la succession de votre entreprise
La décision de céder sa PME n’est pas anodine. Avec tous ces chefs d’entreprises accompagnés depuis vingt ans et toutes les situations rencontrées, je peux assurer que ce n’est pas tant l’opération elle-même ni le fait de ne pas avoir de repreneurs intéressés. Souvent, c’est la prise de décision même qui pose problème.
Les raisons de la cession sont plus importantes que les modalités de celle-ci. Il faut bien appréhender le « pourquoi » de la succession d’entreprise bien avant de se lancer et de penser au « comment ». Le projet après la transaction doit être bien défini et stable et notamment sachant que la vente aura des conséquences comme l’impact fiscal et la perte de revenus réguliers.
Toutes ces questions vous permettent d’être motivé pour faire avancer les négociations. Cette envie permet au repreneur d’avoir confiance en vous pour aller jusqu’au bout du processus.
Erreur n° 2. Vous n’avez pas préparé votre entreprise à la succession
Si vous devez être vous-même prêt pour la cession, c’est le cas pour votre entreprise également. Les entrepreneurs ne doivent pas voir apparaître des zones de risques masquées qui viendrait redéfinir le prix de la transaction.
Ces vices peuvent même faire capoter le deal comme par exemple une trop forte dépendance vis-à-vis de vous si vous n’avez pas délégué au préalable ou que votre entreprise ne soit pas trop dépendante non plus de quelques clients. Soyez bien certains que tous les actionnaires sont d’accord pour céder leurs parts.
Il y a une dizaine d’année, j’ai cédé une entreprise ayant plus de 200 actionnaires. L’actionnaire nous accorde un mandat pour vendre 100% des titres ayant lui-même un mandat pour vendre aux meilleures conditions de la collectivité des actionnaires. Il devient tout de suite très très compliqué de définir les conditions financière et le meilleur repreneur.
Je conseille donc de préparer au préalable son entreprise pour sa rencontre avec le marché. Et si vous ne pouvez pas modifier ces données, je conseille de ne surtout pas les cacher mais commencer à préparer les réponses à apporter lors des entretiens.
Erreur n°3. Vous vous concentrez sur un seul candidat à la reprise
Forcément l’entrepreneur est amené à être attiré par les premières sollicitations qui se présentent. Elles évitent les recherches et des délais importants. C’est plus simple d’engager des négociations avec des interlocuteurs qui vous connaissez ou qui vous ont déjà contactés.
Ne soyez pas crédule, les offres venant d’un concurrent seront basses puisqu’il souhaite seulement racheter votre clientèle de même que le fonds d’investissement qui souhaite tirer le maximum de rentabilité de l’opération.
Vous devez donc mettre un plan d’action pour céder au meilleur repreneur possible avec 3 ou 4 que vous mettrez en concurrence.
Erreur n°4. Vous ne déléguez pas votre projet de succession d’entreprise
La valeur de votre entreprise dépend de sa capacité actuelle et future à générer des profits. Ne prenez pas le risque de faire perdre de la valeur de votre entreprise au moment le plus décisif au moment de la signature des actes.
Pour rassurer votre repreneur et ne pas prendre de risque si la transaction n’aboutit pas au final. Disposez de plusieurs options pour ne pas être dépendant d’un seul candidat. Déléguez donc à un conseil pour que vous maintenez la croissance de votre entreprise.
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